Les essaims

Pour la petite histoire, on comptait sur les essaims de Joël, mon Maître, pour étoffer notre rucher. D’essaims, point.

Alors que notre bonne grosse ruche a essaimé… 4 fois.
Chaque essaim fut une aventure sympathique. Les anecdotes de l’année sont les suivantes :

  • Un essaim, le premier a visiblement passé une (ou plusieurs ?) nuit dehors. On a eu donc affaire à des abeilles assez agressives, Joël s’en souvient bien ! L’histoire que les abeilles sont douces et gorgées de miel, qu’on peut plonger ses doigts dans l’essaim pour avoir le grand frisson, et bien c’est un concept qui a ses limites…
  • J’ai du gérer un autre essaim tout seul. J’ai cru que les abeilles étaient rentrées dans la ruchette. Que nenni ! Elles s’étaient regroupées sur le côté ombragé de la ruchette, celui que je ne surveillais pas. Elles ont passé la nuit dehors, et au matin Joël les a attirées dans la ruchette avec de vieux cadres. Bien vu !
  • On a aussi eu un troisième essaim qui, après sa capture, est aussitôt ressorti de la ruchette. Impressionnant ! Comme si la ruchette se vidait, mais vers l’extérieur. On s’est retrouvé dans une nuée d’abeilles qui ont reformé un nouvel essaim quelques minutes après.
    A ce propos, j’ai lu dans un vieux grimoire traitant d’apiculture, que dans ce cas, on peut projeter de l’eau vers le haut, car par temps de pluie les abeilles se regroupent plus facilement. A défaut d’eau, les anciens jetaient des poignées de terre pour obtenir le même effet. Étonnant, non ?

Quelques photos ci-dessous de nos beaux essaims de cette année :